Le Dieu du carnage de Reza à l'instar de La Cantatrice Chauve d'Eugène Ionesco

Document Type : Brief summaries of Dissertations.

Authors

1 Aswan- Edfu - Boussilya - Zawadya

2 Faculté des lettres, Université d'Assouan

Abstract

En lisant "Le Dieu du carnage" pour la première fois, nous allons directement et involontairement rappeler "La Cantatrice chauve" d'Eugène Ionesco, grâce aux éléments de la similarité qui existent entre ces deux œuvres dramatiques dans le thème et les personnages. Ionesco qui était l'un de grands fondateurs du théâtre de l'absurde, est considéré son premier maître, son inspirateur et à qui Reza avoue, de façon répétitive, la majeure gratitude d'avoir ses pensées et sa manière d'écriture. Ionesco et Reza pensent que l'absurde est absolument le signe de la vie humaine. Ces deux dramaturges tentent de traiter dans leurs œuvres, l'absurdité de la condition de l'homme contemporain qui se trouve solitaire et désorienté dans un monde brutal et indéchiffrable. Les œuvres dramatiques d'Ionesco qui se sont manifestées à la suite de la Seconde Guerre Mondiale - où la mort et la perte ont été hautement les caractéristiques de cette période - mettent l'accent sur l'homme misérable, aliéné et perdu dans une vie sociale remplie d'étrangeté et cela est les mêmes principes de l'art de l'absurde rezaldien.

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