Le silence dans L'amour, la fantasia d'Assia Djebar

Document Type : Brief summaries of Dissertations.

Author

Département de Français -Faculté des Lettres- Université d'Aswan

Abstract

Cette recherche aborde le thème du silence dans le roman L'Amour, la fantasia, publié en 1985 par Assia Djebar. Il est l'un des romans remarquables qui discutent les problèmes des femmes algériennes. Ce roman est autobiographique et contient une approche historique. Il est le premier tome d'Ombre sultane (1987), de Vaste est la prison (1995) et de Nulle part dans la maison de mon père (2006), intitulé «le quatuor algérien». Il met en lumière la vie personnelle de Djebar, ainsi que l'histoire féminine pendant la colonisation et l'indépendance. Nous allons étudier dans cette recherche l'effet du silence dans la vie de notre protagoniste et comment elle peut affronter ce silence qui pénètre sa vie et celle de toute femme algérienne. Le silence est une contrainte imposée aux femmes par la société algérienne au nom des traditions des ancêtres. La protagoniste souffre du silence comme toute femme algérienne, mais elle essaie de rompre ce silence dans sa vie, de son enfance jusqu'à sa jeunesse, et d'encourager les femmes algériennes à démasquer leur souffrance et leur expérience pénible par le cri. Notre but dans cette recherche est de se pencher sur comment Djebar combat le silence de sa vie et révèle l'histoire algérienne en essayant de présenter des exemples de femmes qui ont réussi à faire face à leur silence. En ce sens, notre narratrice dénonce le colonisateur et exprime la lutte de son peuple pour obtenir sa liberté. En effet, Djebar aborde ce sujet audacieux dans un contexte personnel et historique.

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